La borne

Publié le par mapie

 

 

Texte  écrit sur a consigne des impromptus littéraires: "nous vous proposons de vous laisser inspirer par ces trois photos (crédit photo Tisseuse), ou par une seule d'entre elles au choix, afin de nous conter en vers ou en prose votre flânerie buccolique."

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est un plat de verdure, qui borde une rivière 

lacet  un peu lassant, miroitant l' eau de vie 

stagnante, elle est marais. Et là sur l' onde claire

Aucun chêne , ni roseau, aucun arbre ne plie.

 

Un phare, seul et  lointain, souvenir de la mer

retirée, corps blanc et cime rouge, tendu

 vers le ciel, minaret isolé, dans les airs, 

appelle qui voudra, secours âmes perdues.

 

Isolé, et peu fier au milieu de nulle part 

Visité quelque fois  et  par un pur hasard

Il prévient les grenouilles d'un vol de libellules

 

Ce phare est insensé, en ce lieu , juste bête

à moins attendez donc, je chausse mes lunettes

qu'il ne s'agisse en fait d'une borne kilométrique.

 

 

 

Publié dans juste pour les mots

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A
J'aime bien ce poème d'un plat pays, jadis maritime. Verdure et marécage à l'infini. Les trois derniers vers sont amusants, inattendus !
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M
Merci beaucoup :-)<br /> J'avoue que j'avais peur d'avoir un peu écorché la jolie photo de Tisseuse, mais les mots qui s'enchainent menaient à cette dernière strophe ;-))