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l'education et ses travers...

L’ excessive inclusive exclusive

Publié le par mapie

-Attends Manu, il a dit quoi exactement  Gérard?  « tous les danseurs sont attendus à l’heure »?

- oui, c’est ça . A  17h40 devant la salle des fêtes .


- Tu es sûr qu’il n’a pas dit « toutes les personnes qui pratiquent la danse sont attendues à l’heure »?

- Mais non... pourquoi?

- Mais parce que, parce que... du coup, je ne suis plus trop sûre d’être attendue.

 

- Mais, le rock acrobatique  se danse en couple chérie! Si on n’y est  pas à l’heure, il n’y aura pas de représentation !

- ok, ok... soyons pragmatiques. Il a dit ça quand exactement? Avant l’arrivée de l’écriture inclusive ou après?

- Mais j’en sais rien moi! C’est bien les femmes ça ! Toujours excessives! Ce besoin de pinailler sur quelques lettres en plus ou en moins...!

- Ben oui , je pinaille mais à qui la faute? Tu aurais dû réagir! Tu dirais qu’il avait l’air de parler «inclusif » ou pas?

- Ben là, du coup... j’hésite...

- Tu vois chéri! Ça change tout!
Parce que s’il parlait « inclusif », ce qui me semblerait tout de même très exclusif, toi, tu serais attendu là-bas à l’heure, mais pas moi...

En revanche, s’il use du « vieux français » , on peut y aller tous les deux comme prévu, puisque du coup, je suis inclue. Tu saisis le truc?

-... oui... je saisis qu’on avait un spectacle  à 20h et que « je suis »ou « nous sommes » plus qu’en retard au rendez-vous fixé!


- T'inquiète poulet , tout ça n’est qu’une question d’ajustements...la dernière  fois, il a fallu 4 siècles pour s’approprier les règles de grammaire... Ils l’ont dit à la télé ... Il en va de la bonne éducation de notre peuple français! On ne va pas s’alarmer à la première anicroche ! 

- oui enfin là, sérieusement, tu compliques les choses, non?

- Mais pas du tout mon chéri!
Pour tout te dire, ça fait 51 ans que je me fais des idées... Je croyais être inclue dans les phrases du genre «tous les sportifs sont les bienvenus », et il parait qu’en fait , je ne l’étais pas!
Personnellement, j’aurais pu vivre encore quelques décennies ainsi mais apparemment, se faire des noeuds au cerveau  est préférable au fait de passer pour une réac arriérée et  soumise au dictat d’une société patriarcale en perdition depuis.... depuis... toujours!
Donc... je m’adapte mon ange, je m’a-dap- te! Quitte à louper la représentation de danse de fin d’année!  

En attendant d’y voir plus clair sur la situation, un petit rock dans le salon, ça te tente?

- Toujours ma belle, toujours, mais... Du coup là, on fait comment?  Tu mènes la danse ou je la mène?

 

 

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Heureuses victimes du confinement

Publié le par mapie

En pliant caleçons,chaussettes et autres serviettes de toilette ce matin, tandis qu’un rayon de soleil printanier baignait mon sol carrelé  re décoré  de traces de semelles taille 47 et de miettes de cookies fondus, je me disais que... finalement la terre pouvait bien tousser, le quotidien demeurait le même pour qui abritait des ados à la maison.


C’est simple et efficace un ado.

Il  vous rappelle quand le frigo est vide...

Il entretient la pile de linge « à laver » (Son choc de simplification résidant dans le fait de cumuler dans le même panier aussi bien le linge sale que celui à ranger...  ce qui n’exclue pas de retrouver dans le linge à repasser une chaussette sale, histoire de brouiller les pistes...)

Vous aurez beau zapper sur toutes les chaînes qui vous rappellent le marasme de l’actualité , le nombre de malades ou bien de vaccinés.  Aucune ne saura vous donner le nombre exact de repas critiqués, de pots de yaourts délaissés avec  la cuillère sur le bord d’un bureau ou d’un canapé ou bien encore de draps  de bain humides, abandonnés en boule dans un coin, derrière  la porte... 

Pourquoi ? Parce que cela n’est pas intéressant. C’est juste du quotidien filant, passant,  inéluctablement.
Il n’empêche que les femmes qui ont eu leurs enfants dans les années 2000, celles qui n’ont pas vécu le bac ou pas vraiment, pas vécu les concours ou pas totalement, pas vécu les soirées trop arrosées miraculeusement ,  et bien ces femmes sont les heureuses victimes collatérales du confinement.

 

Dans quelques années, lorsque leurs enfants auront à faire face à des bébés tyranniques au sommeil capricieux, certaines   déclareront avec moquerie avoir survécu, non seulement à une pandémie, mais au confinement avec .... tenez vous bien..... leurs ado- les-cents.  Avouez que ce sera marrant! 

En attendant, le monde tousse sévèrement- Mais reconnaissons qu’en restant les mêmes,  nos jeunes ont ce talent de nous permettre de continuer la marche avec allant, dans notre quotidien passant, filant, inéluctablement.

 


 

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La grande volière

Publié le par mapie

En ouvrant les yeux ce matin, sur l’écran trop lumineux de la journée qui commence, un oiseau m’attendait. Rouge-gorge, sorti du nid, il chantait malgré tout, et ses ailes cherchaient à trouver plus d’espace pour pouvoir mieux voler.

_

Vivre moins lourd de sa chape de secret, n’est pas vivre léger.
« Faire mal » pour ne plus « se faire du mal » n’est pas un choix en soi, juste une nécessité.

Si de son bec l’oiseau a rayé  un peu le vernis de nos certitudes ou de nos confortables acquis, du polish et du temps sauront bien faire l’affaire.
Et quoi... La patine n’en sera que plus belle.

Et pour ceux qui n’ont pas le temps?
Bien souvent, ils sont sages... et savent que « quelques éraflures  sur la carrosserie » n’est rien, comparé au confort de vivre bien.

La différence et les incertitudes sont déstabilisantes. Elles ne sont pas pour autant menacantes de danger. 

_

Déploie tes ailes l’oiseau, il y a de la place pour chacun dans cette grande volière, que l’on appelle terre.

 

 

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A quoi ça sert les maths?

Publié le par mapie

A quoi ça sert les maths?

Rien n'est plus bête que de compter. Rien n'est plus « rat » que de chercher à économiser ou à partager à parts "égales". D'autant que seul l'inquantifiable a véritablement toute son importance dans nos vies, non?

Et puis, qui donc peut m'assurer du fait que deux et deux font quatre?

En quelle mesure, couper en  quatre parts égales un gâteau pourrait garantir l’équité? 

Si l’on y réfléchit, la statistique est  une discipline insensée, puisqu’il suffirait d’attendre pour connaitre l’exacte réalité .

Courir derrière des conjectures, analyser et se faire des noeuds au cerveau plutôt que de ressentir, et d’éprouver ...

ok...ok ,  il y a bien des applications dans lesquelles les sciences et les mathématiques ont fait et continueront à faire leur preuve.. 

N’empêche ... les maths, c’est épuisant, et cela ne s’adapte pas à tous les cerveaux, aussi brillants soient-ils... Ce qui m’amène à notre système éducatif, qui semble avoir découvert un nouveau théorème selon lequel « si et seulement si un élève est matheux , et donc poursuit des études avec option mathématiques, il sera considéré comme doué d’une intelligence compatible avec la réussite scolaire puis  professionnelle »...

N’y a t’il pas nécessité, avant d’apprendre à compter sur ses doigts et celui des voisins , d’apprendre à compter sur soi-même  et sur ses capacités aussi variées soient-elles?

J’avoue que c’est une entourloupe pour alléger  l’équation ...  une petite pause littéraire entre deux révisions... je conte plus que je ne compte, c’est là mon moindre défaut...

 

 

 

 

 

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Un monde de ‘tarés’

Publié le par mapie

 

Tout n'est finalement qu'une question de curseur...  n’est-ce pas?

Dans l'éducation que tu donnes... tu places le curseur où tu penses qu'il est bon de le placer

Dans l'attitude que tu as , tu taches de respecter la ligne de conduite fixée.

Dans le jugement que tu portes, tu ne réfléchis pas, tu jauges à l'aune de ce que tu connais... le curseur...


L’exubérance n’est qu’une question de curseur.

La violence , elle aussi, n'est qu'une question de curseur.

La tolérance n’est qu’une question de curseur...

La liberté ..

 

Le problème est que le curseur,une fois figé, devient une tare.  Une soi-disant stabilité engluée et donc ennuyeuse , et mortifère.

Quand le curseur se dérègle, ou que par excès ou par zèle , Il se grippe pour te faire suivre les .certitudes auxquelles  tu as été programmées, alors, tu deviens taré..

Doit- on tous devenir tarés? Est-ce là le destin de la société ?

Lorsque l’on appuie  sur la tare de la balance, c‘est pour revenir à Zéro , mais qu’est-ce que zéro? Le poids de notre être n‘est pas nul... 

Essayer de comprendre si ce n’est accepter ne peut se faire qu’avec un peu de flexibilité.

S’il nous faut un curseur n’en faisons pas une tare... 

.

je pense à nos jeunes  que nous cherchons à tous prix à tarer... ‘forts’ de notre éducation, de nos croyances, de nos institutions et de nos si fragiles convictions d’adultes .. 

Pourquoi devraient-ils accepter d’être figés?  Ne pèsent ils pas déjà de leur propre poids?
Je pense également à nos anciens, que l’on a souvent tord de ne plus écouter  sous prétexte qu’il nous faut avancer... N’est-ce pas avancer que de les intégrer pleinement à la vie en mouvement de notre société?
Je pense à tous ces gens comme vous et moi si différents et si intransigeants , campés dans leurs idées .

La tare fige...

Moi même je suis quelque peu tarée....

Je crois aux valeurs, aux devoirs, à la frustration, aux obligations, à l’expérience comme curseurs , balises et autres bouées de sauvetage.... mais je ne crois pas aux préceptes trop convenus et surtout inconditionnels. Ils ne poussent bien souvent qu’ à l’excès , à la rupture et la désolation. 
 

La sagesse est sans doute de rester en mouvement pour assurer l’équilibre... j’aspire  à la sagesse.

 

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Drôles d’oiseaux

Publié le par mapie

Voilà plus de deux mois que je suis immergée dans le chant des oiseaux, du matin jusqu’au soir et sans discontinuer...

j’avoue que ce bain linguistique  est dû au fait qu’il me fallait m’extraire de toute urgence de la promiscuité et que de tous les plafonds , les moulures célestes du ciel printanier  m’ont le plus attirée.

Et puis, le chant des oiseaux, c’est beau,  c’est gai et c’est varié... certains jacassent, d’autres roucoulent, certains appellent ou ou bien croaillent...  savoir ce que disent tous ces êtres ailés aiguise ma curiosité.  Ils ont vue sur le voisinage, partagent tous les secrets... converser avec eux m’aurait intéressé...

Donc, sans sous titre , juste par imprégnation... avec la plus grande application... j’ai pratiqué cette immersion...

Et l’heure est au bilan... En deux mois et demi, Je n’ai pas fait un seul progrès!

Mes aptitudes en langue sont à désespérer!

Voilà la preuve que tous ces séjours linguistiques que l’on nous vante à chaques vacances scolaires ne mènent à rien, tout du moins, pour certains.

J´ignore si les oiseaux parlent tous le même langage ou si’il y a autant de dialectes que d’oiseaux  ..... au quel cas, ce serait un  peu comme si j’avais essayé d’apprendre l’anglais, l’espagnol, l’arabe et le finois en même temps...ce qui est un peu ambitieux.

Je sais ce que vous pensez...

 Peut-être  aurai-je dû commencer par me familiariser avec les drôles d’oiseaux qui vivent sous mon toit... mais là encore ... c’eût été ambitieux, imaginez un peu... n’est pas zélé qui veut! 

 

 

 

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Fournaise glaçante adolescente

Publié le par mapie

Une fois pleinement immergée, il ne reste juste plus qu'à te laisser porter.  Ne pas trop t'agiter, pour ne rien précipiter, et surtout, surtout, veiller et garder le cap...

Oui, je sais. Tu as ce sentiment (quelque peu fondé, je dois le reconnaitre) d'entrer dans le couloir de la mort.  La mort de ta jeunesse, la mort de l'insouciance, la mort de la crédulité, la mort de la confiance à toute épreuve, la mort de ton rôle premier, la mort de l'humeur égale et d'une certaine harmonie que tu pensais pouvoir orchestrer...

Mais ne vas pas me dire que tu ne t'y attendais pas? Reconnais que tu n'as pas été trahie puis jetée lâchement dans cette "fournaise  glaçante adolescente" (Bel oxymore, du tout et son contraire que je situe à la louche, entre 15 et 20 ans...)

Car les signes étaient prégnants et de plus en plus nombreux...Ils t'ont tout d'abord extirpés de leurs conversations, puis de leur humour et de leurs éclats de rire, puis de leur chambre, puis de Ton canapé, puis de Ton pull et t'auraient bien extirpée de ta propre maison pour quelques soirées de liesse si tu ne t'étais toi-même rebellée. Les choses ne sont pas arrivées d'un seul coup, non...

Et puis, ce n'est pas comme si, tu n'avais pas vécu ces âges là... Souviens toi... Ou plutôt non, ne te souviens pas trop, car non seulement, les temps ont changé mais surtout tes mômes ne sont pas ton reflet.  Souviens-toi juste que,  tes ados, tu les aimes tous très fort. 

N'empêche que dès lors qu'ils entrent dans ce truc... toi, tu sors de ton confort, comme expulsée à la rue après la trève hivernale . Et ça, c'est plutôt violent.

Il te faut faire le deuil et réinventer ta vie, pendant qu'eux inventent la leur.

T'inquiète... L'ado n'est pas loin, l'ado est juste parfois quelque peu distant, car l'ado est grandissant. Et tu sais quoi?

En réalité, c'est plutôt bon signe...

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Son chemin de croix

Publié le par mapie

Texte écrit sur la consigne des impromptus: "le chemin de l'école était interminable".

 

Un Lundi matin... parmi tant d'autres (hors vacances scolaires)
 
- "Pffff Comment veux-tu que je sois cool? Je vais encore perdre 9 h de ma vie, assis à devoir écouter des cours qui ne me serviront à rien.  Je ne m'y fais pas et je ne veux pas m'y faire. D'autant que je ne vois toujours pas pourquoi je devrais supporter des profs qui ont raté leur vie, puisqu'ils sont profs, et donc veulent me pousser à perdre la mienne."
 
Voilà... C'est toujours le même rituel...
Quand il était petit... pipi, les dents, l'histoire et dodo...
Et à présent... levé, exaspération,  puis traînage de pieds de plomb sur  le chemin de l'école. 
 
De toute évidence, l'école ne serait jamais son terrain de jeu préféré.  En moyenne section déjà, il expliquait à la maitresse qu'elle ne maitrisait pas son alphabet . Il figeait sur son petit visage d'enfant un masque  d'élève sage et inanimé, une fois le manteau accroché dans le couloir de l'école.  Il feignait même l'intérêt pour quelques matières, si bien qu'on disait de lui qu'il était intéressé et intéressant... Mais tout cela n'était déjà à l'époque, qu'une stratégie  d'évitement.
Et depuis, rien n'a changé... je crois même qu'il enfile encore ce même masque figé à l'entrée du lycée. La seule nuance, c'est qu'il ne simule plus l'intérêt... il semblerait que pour lui la comédie ait vraiment trop durer...
 
 
 17H30
 
- Alors ta journée?
- De m... comme toujours... encore 9 h de gâchées
- Vous avez mangez quoi ce midi?
- De la m...
Et sinon, tu as beaucoup de travail pour demain
- Je ne sais pas..
- Ne vas pas sur l'ordi avant d'avoir fait ton boulot.... 
- Ben voyons, j'ai passé 9 h à m'emmerder et maintenant faut que je me mette direct à bosser... C'est vrai que ce serait dommage de commencer un peu à vivre...
- Et c'est quoi vivre pour toi?
Ben en tous cas ce n'est pas ce que j'ai fait jusque là....
 
 
Un mardi  parmi tant d'autres ( Hors vacances scolaires)
 
Pfff... ça y est ça recommence.... encore 9 h  de vie qu'on me pousse à gâcher...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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"Nos têtes penchantes..."

Publié le par mapie

Texte écrit sur une consigne des impromptus littéraires: thème:"en pente"

 

Au ministère de la santé et de l’éducation, les esprits s’échauffent et les têtes se penchent sur un dossier commun: « lourdeur des cartables et incidence sur le rachis lombaire » …

« Mais bien sûr que non !

Réduire l’inclinaison de la route n’y fera rien ! Il n’est aucunement question de topographie !

Le poids du sac de cours est un cas d’école si j’ose dire…

Prenez un bout de gosse de 1m40 , 33 kg tout mouillé attachez lui un eastpack dans le dos. Remplissez le « dit sac » de quelques 7 cours démultipliés en cahiers, livres et livrets, ajoutez y deux trousses, un agenda et quelques extras…

Assurément, votre gosse penchera !

si si… en avant, en arrière, sur le côté…

Qu’importe, votre gosse penchera!

- Madame la ministre, le pré-requis étant que le sac doit rester lourd pour justifier de l’intérêt du cours, je propose que l’on note les déviations ou torsions de colonne de nos jeunes.. et que l’on classe chacun d’entre eux en quatre groupes: les déviants sur la droite, les déviants sur la gauche, les concaves et enfin les convexes

Ces quatre escadrons devront atteindre leur collège par les voies préalablement fixées par les autorités :

L’escadron de « déviants droite » devra emprunter un chemin dont l’inclinaison vers la droite l’obligera à pencher vers la gauche… (simple réflexe de survie, l’enfant s’acharnant à pencher sur la droite s’exposera au risque de dévaler la pente ..)

Par voie de conséquence le déviant gauche empruntera l’inclinaison gauche…

Concernant le convexe, il lui sera imposé de grimper la côte en marche arrière afin de lui assurer un redressement, et bien entendu de la descendre en marche avant.

Vous l’aurez déduit, le concave quant à lui, fera le même trajet mais en sens inverse…

Il ne s’agit que de bon sens madame le ministre… de bon sens!

- Alors là… là bravo! Je m’incline !

C’est du grand art… Faites moi un dossier, je présente le projet demain à l’assemblée!

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L'aptitude au bonheur

Publié le par mapie

Bougez les enfants, bougez !

Il faut que ça file. Ne jamais chercher à figer le bonheur. Le laisser courir...

Beau comme il est, il cristalliserait, durcirait, puis casserait.

 

Bougez, je vous dis. Bougez !

Soyez mordants, juste ce qu’il faut.

 Les morsures du temps laissent des cicatrices aux contours parfaits,  lorsqu’elles proviennent du mouvement d’une vie bien habitée.

 

Du calme, les "poulets"… arrêtez de courir. Laissez-vous profiter…

Si je vous dis de bouger, ce n’est pas pour vous presser !

Juste pour provoquer le temps des bonheurs existants. Pour qu’ils prennent de l’ampleur et vous marquent à jamais de cette faculté à aimer votre vie.

 

L’aptitude au bonheur est une langue vivante. Elle s’apprend facilement lorsque l’on est enfant  puis s’entretient au quotidien  pour en user naturellement.

 

 IMG_0949.JPG

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