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juste pour les mots

Couleurs primaires... et sentiments

Publié le par mapie

Texte écrit sur une consigne des "Impromptus littéraires":  Couleurs primaires... et sentiments.  Il y a sûrement du bleu, du jaune, du rouge, pour colorer vos impressions.

Le temps file et le Bac approche menaçant…

 

Rouge, bleu ,jaune les couleurs auraient dû être sues , digérées, bien connues à présent…

mais toutes ces connaissances primaires acquises depuis le secondaire se mêlaient inexorablement, et ce qui devait arriver arriva…

 

Il est à présent, plongé dans une merde noire.

 

 

Et pourtant, le cercle chromatique de ses connaissances tourne à vitesse grand V… Il se dégage de son bureau à la nuit tombée, une lumière blanche à faire pâlir les générateurs EDF.. 

 

Il synthétise , il soustrait , il additionne le champs de ses connaissances… Il passe au prisme ses acquis en espérant savoir refaire le fabuleux mélange, la formule adaptée  le jour j, à l’heure H… 

 

Sa flamboyance relèvera t’elle de la complémentarité de ce qu’il sait , de ce qu’il saura dire, ou de ce qu’il saura être? Sans doute un peu de tout cela.

 

Reste cette ombre… cette crainte récurrente … 

 

et si l’examinateur était daltonien?

 

 

 

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L'art de perdre son temps

Publié le par mapie

 

 

Sur une consigne des impromptus littéraires de cette semaine:"L'art de perdre son temps".

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  • Qu’est ce que tu fais?

  • Des mots croisés… attends écoute celui là:

En 8 lettres : société de consommation du « temps allant »…

 

  • Le temps allant… le temps allant…  c’est une perte de temps que de vouloir y réfléchir

  • De quoi tu parles?

  • De l’Art de perdre son temps…

 

-   A condition toutefois que tu aies fait de ta vie une oeuvre d’art, car sinon il n’y aurait pas d’art à perdre ton temps…

  • En es tu bien sûr?  Après tout il s’agit de temps… unité de mesure et non de vie pleine et entière… Il ne s’agit donc pas de l’art de perdre sa vie mais bel et bien de l’art de perdre son temps…

  • Euh, certes… mais le fait est que le temps passe et la vie avec.

 

  • Tu dirais donc que sans temps, pas de vie? et que à courte vie, temps perdu?

  • Non… tu dérapes là…  tu déformes les propos que je n’ai pas eu le temps de réfléchir….  Disons que… plus ta vie est longue et moins il n’y a de talent à savoir perdre son temps. Puisque tu en possèdes plein, tu gâches, tu gâches à souhait…

 

  • Si je te suis, l’Homme est un artiste qui s’ignore …  Il perd son temps avec talent..

  • C’est cela. Et cet art serait à son paroxysme si l’Homme savait de combien de temps il disposait pour mieux exprimer son art de le perdre…

 

  • Un artiste n’est bien souvent connu et reconnu qu’une fois mort!

  • Exact. Belle épitaphe pour l’humanité:  « Elle a fait de ses heures perdues une oeuvre d’art »…

 

  •   Ah oui! Bien joué!!! C’est ça !

En  8 lettres: HUMANITE:  société de consommation du « temps allant »…

 

  • mouai… Tu parles d’une discussion et d’une perte de temps…

  • Peut être, mais entre toi, et moi… le temps passé à écrire et lire tout cela donne à notre art un peu de temps perdu supplémentaire…  qui  enrichi notre nature morte…

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La dynamique des verres à pied

Publié le par mapie

Sur une consigne des impromptus littéraires: écrire sur :"La dynamique des verres à pied".

 

 

Si pour 2017, chacun laissait couler une goutte de vin sur le bord de son verre à pied… la nappe serait tachée, peut être même inondée, pour ceux qui ont le geste large et le coude un peu trop levé…

Mais qui sait… une nappe tachée peut révéler de belles arabesques…  

Et si pour 2017, chacun laissait couler une larme de bonté sur les joues rebondies de notre terre meurtrie…La terre serait touchée, peut être même bouleversée par ceux qui ont la compassion sincère et l’envie de bien faire…

Et qui sait… une mer de bonté peut réveiller la paix…

 

Telle est la dynamique du verre à pied! 

Belle et heureuse année!

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Demain

Publié le par mapie

Pour répondre à la consigne des impromptus littéraires:  A vous de nous dire ce que sera demain pour vous .
 
 
 

- OK, alors fixons une date!

 

- Et pourquoi pas « demain »? 

C’est bien demain pour réaliser les projets. 

Demain n’est pas un jour de semaine. 

Demain n’encombre pas ton agenda. 

Demain, c’est… bien plus léger que tout  cela. 

Demain, c’est…c’est… 

C’est demain. 

Pas de limite, pas de barrière, enfin un mot qui convient à chacun.

 

Ne plus fixer de date et répondre « demain ». 

Certain diront qu’il s’agit là de procrastination et pourtant il n’en est rien. 

Demain ne reporte pas, demain se porte où il va… 

Demain c’est le vent qui porte la feuille d’arbre ou de papier toujours un peu plus loin avant que tu ne t’abaisses pour la ramasser et la figer dans tes mains.

Demain, c’est l’ouverture à tous les possibles, demain c’est le renouveau…

Demain, c’est… c’est….

C’est demain.

 

 

- Euh… OK… et pour l’heure, on dit quoi?

 

- Et pourquoi pas « ensuite»?

C’est bien « ensuite » pour se lancer sur un projet

Ensuite n’est pas une heure, ni même un moment.

Ensuite ne s’impose pas, on dispose de lui.

Ensuite c’est … c’est… 

C’est Ensuite 

Pas de conflit, pas de lapin, ensuite est le mot qui va bien.

 

 

- Très bien ….  On se voit donc demain ensuite 

 

- Oui c'est ça, à demain! Ce sera sans nul doute le moment opportun!

 

 

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L'uchronie

Publié le par mapie

texte écrit sur une consigne des impromptus littéraires: Prenez un événement actuel ou pas, tragique ou pas, réel ou pas et laissez votre imagination vagabonder pour trouver une autre fin en vers ou en prose... cela s’appelle l’Uchronie…

 

 

 

Le geste n’a pas suffi , c’eut été utopique que croire à l’uchronie pour un geste opportun.

L’histoire reste la même…

Pas de surprise en somme, pas d’effet papillon…

Comment pourrait on croire qu’en me servant d’une gomme, je m’offrirai la chance de réécrire la partition.

Je ne suis pas musicienne et encore moins compositrice.

Tout juste, je trie, je classe , j’archive les notes des autres…

J’ai effacé un nom et j’ai noté le mien, sur la liste des invités de la garden party .

Une sorte de « quiproquo provoqué »….

Et puis j’ai attendu.

C’est étonnant d’attendre quand rien ne vient.

On pourrait attendre dix ans, cent ans … le résultat reste le même… rien ne vient…

Alors effectivement avec le recul, je me demande si le fait d’avoir attendu si longtemps que rien ne vienne n’a pas provoqué chez moi, cet effet dévastateur que mon psychologue nomme « l’effet 1 jour ou deux»

Notez , nous sommes le 16 Août, je me doute bien que le gala du 14 juillet est passé… mais si seulement l’invitation arrivait là maintenant…

J’aurais pu parler d’uchronie ( ce mot que je ne connaissais pas il y a quelques instants…)

Eh oui! Car si j’avais reçu cette invitation, j’y serais allée, le président m’aurait croisée, il serait tombé sous le charme de mon esprit éclairé, je lui aurais soufflé toutes ces bonnes idées pour le monde qui sont les miennes, les choses auraient été toutes autres…. et le monde enfin serait celui qui va bien..

Allez j’attends encore un jour ou deux…

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Séance d’entrainement

Publié le par mapie

Texte écrit sur une consigne d'écriture des impromptus littéraires:"dix mots devront être obligatoirement utilisés dans vos textes athlète, appel, podium, course, transpirer, muscle, souplesse, dénivelé, compétition, randonnée".

 

 

Mais non, ce n’est pas une côte, c’est juste un dénivelé

Inutile d’y penser. Dans une compétition face à soi-même, l’abandon est un luxe qui n’offre aucun attrait.

Respirer, transpirer et se dire que là où le faux plat s’arrête, s’amorce la descente…

Plus que 45 minutes, ou 5 kilomètres ou encore 11 morceaux …d’une foulée régulière, en souplesse, au rythme de la playlist « course à pied » préalablement sélectionnée.

Puis ce sera le podium et sa place de choix : en haut tout en haut de mon estime de moi, juste à côté du sentiment de l’avoir fait, et celui d’en être fière…

Voilà, la réponse à l’appel d’une séance d’entrainement personnelle et régulière.

L’athlète ne cherche pas à souffrir, mais à s’offrir une part d’éternité dans ce sentiment de dépassement et d’extrême fatigue infligé à ses muscles et délivrant cette hormone intense de bien être mêlé au plaisir d’y être arrivé.

Une sorte de randonnée au fin fond de soi même, en quelque sorte…

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le coup de coeur

Publié le par mapie

Texte écrit sur une consigne des Impromptus. littéraires ( Inspiration photographique)

- Viens vite voir …. c’est chouette, c’est dans son jus… tout y est! Un vrai trésor cette acquisition !

- C’est là?

C’est un peu sombre non?

Au juste, c’est quoi… La cuisine… l’atelier?… le…le cellier?

bouteille, ustensiles… oui, c’est bien ça , c’est le cellier!

C’est vrai que c’est dans son jus..

et…. et là, sinon, toi, tu as eu le coup de coeur…?

Tu parles bien du coup de coeur, celui qui ne se discute pas…

A ne pas confondre avec le coup au coeur…

mmmmh… C’est personnel un coup de coeur, faut dire…

- T’en pense quoi? Chouette non?

- Bon, alors, très sincèrement, tu vois, comme ça , là, tout de suite, je ne me projette pas…

Je ne sais pas…

c’est peut être la poussière.. ou les toiles d’araignées …ou les deux… je… je ne me sens pas chez moi… peut être un peu plus chez elles , je parle des araignées….

Note, ne va pas t’imaginer que je sois récalcitrante à un peu de ménage… hein…

Je suis pas fermée à un coup de frais, un coup de balai, des carreaux neufs, une batterie de cuisine tout inox… tiens avec une crédence et … pourquoi pas faire tomber ce mur humide et faire une baie vitrée qu’on ouvrirai sur la petite cour???

Elle est mignonne la petite cour!

Evidemment ça sous entend un ragréage du sol … imaginons un béton ciré. C’est classe le béton ciré !

C’est drôle, tu vois….

En fait t’as raison, à y réfléchir je commence à m’y sentir bien moi dans cette vieille maison… je m’y projetterai presque…. c’est amusant les choses non?

Je n’aurais jamais pensé aimer autant les vieilles pierres…

On est tellement semblables finalement tous les deux!!!!

Crédit photo  Cacoune

Crédit photo Cacoune

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Les grosses légumes...

Publié le par mapie

Les grosses légumes...

Texte écrit sur une consigne des impromptus littéraires:

"vous allez chercher quelques légumes pour la soupe, mais vous découvrez que vous avez la faculté d’entendre les murmures du potager…"

 

 

J’ai un petit potager, rien de bien sophistiqué,  mais mes légumes y poussent  bien… à la sauvage… sans engrais, sans arrosage, sans cerclage, sans  pinçage, sans bêchage ou autre termes de tous « âges »…

Bref mes  légumes sont  moches et mouchetés mais suffisamment goûteux pour être cuits «  al dente»

 

Pour tout vous dire, moi, je ne maitrise pas les légumes... j’ai un faible pour la nature et un certain respect pour ce qu’elle me donne…

Je veux dire…. si une salade me regarde dans les yeux et me dit qu’elle n’est pas prête à être cueillie... Je lui réponds sans attendre : « ok tu sais mieux moi... »

 

Enfin je dis ça,  c’est pour que vous compreniez un peu mieux la suite... 

Mon mode de pensée quoi... 

 

C’est vrai la nature n’a pas fini nous étonner…

 

Tiens, ce matin... .. Alors que je cherchais à cueillir des navets...  Ce n'est pas une salade qui m’a dit quoi que ce soit, non,  c’est ... C’est....  Pff,  j’sais pas trop quoi dire…. ça parlait ... 

Pour être plus juste, ça murmurait.  

 

Mot pour mot, ça disait ça :

« 

 

-          L’idée les gars, n’est pas de jouer les grosses légumes mais il me semble qu’on devrait avoir une certaine organisation, si on ne veut pas tous finir dans le potage ! On est différents et complémentaires. C’est ce qui fait que ce soir, on devrait faire recette…

-          N’empêche... là… je  vous regarde… heu… on a beau être mûrs, ce n'est pas du tout cuit!

 

-          Tiens, toi là, le gros… Toujours la tête dans le sable... Tu ne peux pas dire que tu pèses autant dans la société que la petite Joufflue  à la peau lisse … T’es moche, t’es gros, t’es Vérolé...

Je veux dire, c’est vrai ... T’as beau avoir mis de belles bottes… Ce n’est pas pour autant que tu nous sortiras du purin…

 

Il va falloir valider nos atouts  et  « checker » nos faiblesses.

 

-          Toi t’as la pêche, tu peux faire le mur sans pour autant tomber dans un cageot

-          Toi la jeune pousse, tu ne vaux pas un radis question discrétion, en revanche, si j’me réfère à ton CV tu serais plutôt un bon plan(t)  

-          Moi, vous l’aurez compris je suis le cerveau…  avec moi pas de salade… Si le ver est dans le fruit, j le sens immédiatement.

 

Ok. C’est clair. Chacun est au parfum ? 

 

-          Parce qu’ attention les gars, cette maison -là,  c’est du lourd. Faut pas se planter...Pas question de faire chou blanc !

 

-          Allez, on a assez végétés, y’a le proprio dans le potager… faut qu’on  s’arrache avant de se faire cueillir.

Ce serait bête de finir au panier, avant d’avoir fait recette…

Règle de base : « Ne jamais sous-estimer le pigeon » !

 

-          Il n’est tout de même pas assez fou pour nous prendre pour des poireaux en train de converser!

Quoique j’aurais juré qu’il parlait à sa salade, tout à l’heure...

 

-          Chut… arrête de rire. il va t’entendre… Non mais qu’elle truffe celui-là !

Et toi, fais pas la gueule,  je t’dis qu’elles sont belles tes bottes … »

 

 

 

Voilà vous savez tout...

C’est un peu flippant ...non ?

En plus, y’a de quoi être perturbé, je veux dire… il n’y a pas de truffe dans mon potager…

 

 

Bref ça c’était ce matin… Et depuis, plus rien.... Juste une impression bizarre... 

Comme si quelqu’un allait se faire plumer... 

Pourtant je ne fais pas de poulet ce soir,  juste du lapin aux navets !

 

 

 

 

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Quel métier!

Publié le par mapie

Quel métier!

(Texte écrit sur une consigne des "impromptus littéraires". Un sujet libre inspiré par la photo d'une étrange gargouille...)

 

 

- L'affaire n'est pas aussi grave qu'il n'y parait... Certes, votre enfant est laid et il y a fort à parier qu'il n'invente pas le fil à couper le beurre mais comme je l'ai souvent dit à maintes parents en mal de réconfort... le fil à couper le beurre a déjà été inventé!!!!!!

La femme se tenait adossée au petit berceau plexi, les bras croisés, le regard masqué par un mascara bleu électrique, déposé à la truelle. Des cils épais, volumineux, pointaient vers la jeune mère et marquaient à grand renfort de clignements chaque mot prononcé.

 

Face à elle, calée dans son lit, la maman au teint blême, la regardait, médusée. De toute évidence, la fatigue lui jouait des tours. Elle risqua donc une question tentant là de glaner un ou deux mots sympathiques.

- Il.. il s'agit d'un nourrisson... Il peut changer...? non?

 

- Oui... enfin non, enfin je veux dire.. Y' a des signes qui prouvent que bon...mais enfin, pourquoi s'interdire l'espoir Hein? Ce serait cruel de s'interdire l'espoir non? Et puis, pour le fil à couper le beurre je vous dis...

Le ton de la visiteuse était nasillard et grinçant. L'enfant, sensible à la tension du moment se mit à grimacer et pousser de petits cris plaintifs, ceux d'un nourisson de quelques heures à peine...

 

- Tiens là.... reprit elle, là.... vous en conviendrez... regardez ces grimaces... une véritable gargouille! ... Il est vraiment laid, non?.... Il ne sait pas marcher, qu'il piétine déjà vos espoirs? Voilà qui dénote en plus d'un mauvais fond !

 

La mère fatiguée, acquiesça, prit le petit être encore rouge contre son sein, blotti, caché, enfoui à l'abri du regard intraitable de la femme au regard électrique.

Les larmes dans les yeux... elle regardait le ciel et le toit du clocher d'en face d'où sortaient d'affreuses gargouilles au regard cruel ...

 

L'affaire était faite... L'horrible personne avait jeté son venin et s'apprêtait à sortir de la chambre.

- Bon, moi , je vous laisse , j'ai d'autres visites à faire... 4 naissances ce matin même... autant de rêves à briser dans l'œuf!

Quel métier!

Une vocation oui!

 

 

 

 

 

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Si je puis me permettre...

Publié le par mapie

Texte écrit sur une consigne des impromptus littéraires.  Glissez dans votre texte cette citation de Stendhal "Il faut secouer la vie, autrement elle vous ronge"

 


 


- « Il faut secouer la vie, autrement elle vous ronge »


- Dites donc, Stendhal,   vous n’avez pas l’impression que c’est plutôt l’inverse qu’il faut faire ?


 Je veux dire…

Ronger la vie par petits bouts en y goûtant, en prenant  plaisir à découvrir  ses élixirs de joies, de  peines, de  fatigues, de faiblesse… en appréciant jusqu’aux instants de paresse, en glissant souple et fier vers le jour qui arrive sans forcer la machine…

C’est vrai quoi ?  A quoi bon s’étourdir ?

Moi je pense qu’il faut ronger sa vie avant qu’elle ne se révolte.

La mâchonner par petites bouchées et en reprendre un peu lorsqu’elle perd de son goût…

Se réserver  quelques moments de pure folie pour croquer dedans à pleine dents. C’est lui prouver qu’ « on est le patron » !

 Car susceptible comme elle est, fragile aussi, on ne le sait que trop, la vie lorsqu’elle est délaissée, inhabitée,  devient hargneuse.

 Et là, croyez-moi, il ne s’agit plus d’une secousse mais bel et bien du dernier spasme !


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