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Oh traître! Oh menteur! Oh plagiaire!...

Publié le par mapie

J'aime l'idée que tu puisses t'approprier mes mots, mes textes et mes "images"...peut-être aussi mes idées que tu partages...  Mais Parmi tous ces mots, le nom de leur auteur n'eut pas été de trop...



Je te tutoie ... Tu  le permets...IL semblerait qu'on se connaisse... Nous sommes un peu comme un seul être n'est ce pas ?...puisque  je suis « ton nègre » et que tu t'appropries mes droits !


Les mots sont à chacun d'entre nous tu sais ...Aussi... tiens en voilà que je t'offres sans embarras :


« Traitre - plagiaire - voleur- scélérat ...ou préfères tu... menteur - arnaqueur - filou - tricheur ? »


Quoiqu'il en soit : lis et relis ces petits mots là, autant qu'il te plaira.

Utilise-les et tu verras qu'ainsi naitra TON œuvre, à moins que tu ne préfères à nouveau plagier ces quelques "mises en mots":


« Oh traitre, Oh menteur, Oh plagiaire

Scélérat

Sais-tu qu'en nous  pillant

Tu te voles aussi toi ? »

 

 

Allez...C'est pour toi ! C'est cadeau !


Publié dans Ces coups de sang

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Le pestifumeur...

Publié le par mapie

Il s'enrhume en conduisant la voiture car il ne supporte pas l'odeur du tabac froid...

Il achète des sapins aux parfums nauséabonds pour tromper ceux qui, comme lui, voudraient croire que le tabac, pour qui le souhaite, ne se sent pas.

Il aère, il évente, il aspire, il asperge...Il a tout essayé pour nous faire oublier que sa fumée empeste, salie, pollue partout où elle s'immisce, à commencer par lui.


Il "clope"...


Il contamine de sa mauvaise humeur ceux et celles  qui s'érigent en « moralisateur ».

Il empeste de ses humeurs viciées  ceux qu'il voudrait pourtant, plus que tout protéger.

Alors ?...

Alors, pour pouvoir aimer...il faut d'abord s'aimer, pour pouvoir protéger...il faut se préserver!


Il "brule"...


Il se laisse bouffer la santé, le temps et le porte monnaie pour un rouleau de papier qu'il va évacuer en volute de fumée grise, seul la plupart du temps, ou bien accompagné de celui qui comme lui n'a pas pu renoncer.

Pourquoi ?

Parce que le fumeur n'a plus d'amis, juste "au bas mot ": un complice... un paria, avec lequel il continuera à vicier l'air qui lui reste à inhaler....


Il "fume"...


Il brandit son impuissance à lutter  face à ce  puits sans fond où se consument des billets qu'il ferait mieux de rouler lui-même , pour le plaisir de mieux visualiser le gâchis qu'il en fait...



Et quand on ne fume pas... qui plus est quand on ne fume plus... on n'peut que s'insurger et rappeler que difficile ou pas.... Il existe une vie sans tabac.

Quoi? Une leçon de morale?


Non. Même pas! Juste un fait, un constat....froid et amer comme un vieux reste de tabac.


Publié dans Ces coups de sang

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Joyeux Noël!

Publié le par mapie

J'ai mangé une gaufre au marché de Noël, j'ai goutté du saucisson et bu de ce vin chaud qui vous brûle la gorge et vous tord les boyaux. J'ai offert une place de cirque gratuit à mes trois petits poulets qui en avaient tellement enviiiiieeeee !

J'ai visité la ferme des animaux où un drôle d'alpaga a sourit en me voyant là, était ce lui, était ce moi...l'un d'entre nous regardait l'autre avec un air de déjà vu.... Ah oui, c'est ça au même endroit, la dernière fois...il y a un an déjà !


Ici tout brille surtout les yeux des enfants lorsque la nuit tombe et que les couleurs prennent le dessus, illuminant la place, la rue, les maisons, les jardins.... Pour annoncer les fêtes...

Joyeux Noël !


Profitez-en, il y a des soirs où les parents comme les enfants n'ont plus leur âge...lorsqu' ils partagent ce moment unique et  inestimable : le bonheur d'une  fête en famille où  l'on  se remercie d'être nous ..C'est tout.


N'oubliez-pas, c'est une promesse avant toute chose... celle d'un monde meilleur...


Joyeux Noël, à vous qui me lisez !

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Par quoi commencer...

Publié le par mapie

Ils mourraient de faim, ils mourraient du sida, ils meurent à présent aussi du choléra... qui creuse chaque jour plus de tombes ou remplit toujours plus les chambres froides de leurs hôpitaux délabrés. Des chambres bondées qu'il leur faudra vider puis incinérer... comme un amas de déchets que l'on brûle une fois l'automne passé pour ne pas s'encombrer.


Que peuvent-ils faire ? Juste pleurer ou se taire s'ils sont trop en colère... La dictature a baillonné  celui qui voulait  « dénoncer » les causes de toutes ces vies gâchées.


Le prix de ces vies est bien maigre à coté du sapin que l'on a décoré, dans nos maisons chauffées ...


Si le pays est riche, les gens ne le sont pas.

Si la terre parait belle, pour d'autre elle ne l'est pas.



Par quoi commencer ?

Par en prendre conscience...

Ce n'est pas suffisant, c'est juste le rachat de mes bons sentiments. Un confort de plus dans ma vie préservée, qui ne leur sert à rien, aux peuples oppressés.


Par quoi commencer ?

Par la conscience en paix de ne rien pouvoir faire de plus, que de ne rien faire... car tout cela m'échappe, c'est un trop lourd combat.


Je dois bien reconnaître...c'est un triste constat.... Mais....des "sœur Emmanuelle", ou des "Mère Téresa"... Il en faudrait bien plus pour pallier l'inertie de  tout ceux qui comme moi, tout en ne faisant rien, se désespèrent à l'idée de ces vies saccagées, tandis qu'arrive Noël aux multiples beautés.


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En commettant le pire....

Publié le par mapie

En installant son avenir là....à l'endroit même où il avait laissé ce passé noir, sali, entaché, jugé et soi-disant « payé ». Il s'apprêtait à vivre, exposé au jugement de ceux qui savaient... ce qu'il avait été. 

En installant son avenir là, comme on installerait son transat dans un endroit doux et abrité, il s'apprêtait  à creuser un peu plus profond  le sillon d'une douleur qui de lui irradiait.


Comment ces gens pourraient-ils puiser la force de chercher à voir ce qu'il était devenu, au regard de ce qu'il fût ?


En installant son devenir à deux pas de ceux qu'il avait brisés, cherchait-il à se racheter une conduite, une identité ? Celle-là même que jamais plus, on ne lui donnerait...

Ici bas, il ne pourrait survivre que de son avenir, mais surtout pas de son passé...


Et encore...

Comment ces gens pourraient-il lui laisser un devenir...là ...où lui-même avait fracassé le-leur ?

 

En commettant le pire, il avait condamné. Et quoiqu'il en ferait, sa vie ne saurait racheter celle qu'il avait volée.



Il était évident qu'il ne serait vivant que là où personne ne saurait de sa vie : le passé, les erreurs, les méfaits...

N'empêche....

En installant son avenir là... à quelques mètres de nous, qui ne craignons pas ce qu'il est. Il s'apprête à vivre comme si de rien n'était... exposant ses voisins à côtoyer le pire : un homme, un meurtrier qui bien qu'ayant « payé » pourrait bien s'endetter.... à nouveau...


Comment pourrions-nous laisser en toute confiance près de lui ...nos enfants ?





"A la fin de sa peine, un meurtrier, un assassin... peut venir se réinstaller à quelques mètres de ses victimes...RIEN n'oblige actuellement les magistrats à vous prévenir"
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La photo ratée...

Publié le par mapie




C'est un cliché en noir et blanc où l'on voit en gros plan ce visage de fillette sur le bateau qui nous menait en promenade. C'est un cliché plus blanc que noir, sans doute la brume et le mouvement qu'a dû vouloir faire le photographe amateur en esquivant ...

C'est un cliché vieux de 20 ans, peut être davantage... maintenant, la fillette ne dit plus son âge, où qu'elle soit, le temps a fait son sillage...


C'est un cliché de «  moi » où l'on voit en gros plan, assez étonnamment, que je ne suis pas dedans ! 


Mon seul cliché, l'unique preuve de ce voyage, est une photo ratée d'une fillette inconnue aux cheveux dans le vent occultant ma présence devant le lac d'Evian... Elle ne sourit même pas, elle semble transie de froid, dans son ciré jaune ou bien rouge, qu'importe c'est du passé...


Troublante... cette idée que l'on puisse  faire partie d'un album de famille sans même y avoir été invité...

Peut être suis-je chez vous, sans le savoir, moi aussi ? Evitez de me jeter, il y a des souvenirs dans chaque cliché, même lorsqu'ils sont ratés !


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Youhouuu.....le client.....c'est moi!!!

Publié le par mapie



Moi ( ennuyée):

«  Voilà... J'ai acheté ce sèche-linge il y a deux jours. Il m'a été livré ce matin et....oh....surprise, il ne s'agit pas du tout de ce que j'espérais.

Il semblerait que celui-ci induise de faire un trou dans le mur de la maison....et là...ça ne me tente pas trop..... Les installateurs m'ont conseillé de venir en faire l'échange ? »


Le vendeur (embêté):

« Euh...oui...mais c'est que maintenant, on ne fait plus que ces systèmes là pour l'évacuation...ou bien il reste la marque  « C'est fait par les abeilles » ...mais cela coûte trois fois le prix....


« Et le soucis....c'est que je ne suis pas sûr que l'on puisse vous rembourser.... »


 Moi (remontée):

« Soyez en sûr....vous allez pouvoir !!


Le vendeur (dépassé):

«  Excusez-moi, je vais me renseigner.... »


Il s'échappe, me laisse là, au milieu de tout le blanc et je zone à la recherche d'un sèche-linge ancienne génération...avec évacuation de l'eau par un tuyau.....


......quelques courtes minutes plus tard ....


Tout droit sorti de son Algeco amélioré, accompagné de « mon commercial attitré » ,  un petit homme se dirige droit sur moi. Il ne se présente pas, j'en déduis qu'il s'agit du patron de l'endroit. Facile....il ne porte pas le petit gilet rouge qui donne à chaque vendeur un air de ... « demandez-moi, je suis ici pour ça... » , non lui...c'était plutôt le costume qui donne un air de..." Tu vas voir comment je vais lui montrer à la petite dame que chez moi...quand on achète , on assume....".


 Lui ( sec et pédant à la fois):

« Y'a un problème ! Vous étiez prête à faire un trou dans le mur il y a deux jours et maintenant vous ne l'êtes plus ???? »


Moi  ( C'est à moi qu'il parle comme ça ????) :

« euh...non...je n'ai jamais été prête à faire un trou dans le mur... »


Lui ( décidé à jouer au plus malin):

« Ben si...vous avez acheté quoi là ??


Moi ( Lui...je l'aime pas...):

 « J'en sais rien ... moi ...De toute évidence pas ce qu'il me faut...C'est bien le problème ! »


Lui (façon petit roquet de moyenne surface) :

Ah...parceque vous ne savez pas ce que vous avez acheté? Vous avez bien acheté quelque chose ? ... Elle ne sait pas ce qu'elle a acheté !!! Une évacuation vapeur ou une évacuation d'eau ? »


Moi (Reprenant nerveusement le bon de livraison de la main pendante du vendeur déboussolé devant la tournure que prenait les choses....)

« Comment voulez vous que je le sache....Lisez la référence vous même! Je sais que je n'ai pas acheté ce qui me convenait...Je n'ai pas ni le temps ni l'envie d'apprendre les spécificités des produits vendus dans votre magasin! En revanche, la référence...vous...vous devriez savoir ce qu'elle signifie non ? »


Lui ( énervant):

« Ne vous énervez pas madame »


Moi (Quel Abruti celui-là ! ):

« Je ne m'énerve pas...Vous m'énervez à me prendre pour une « bille » ! Vous me demandez de vous donner les détails techniques d'un appareil électroménager.... Je ne passe pas un entretien pour vendre vos références, moi.... J'suis cliente..... Vous savez: "ceux qui viennent pour être un minimum conseillé avant d'acheter"?!"


Lui ( qui se la joue « maitrise de soi »devant son grand commercial):

«  ...Je n'élève pas la voix moi....Est ce que j'ai élevé la voix ??? « 


Moi ( de la hauteur de ses talonnettes à part élever sa connerie...je ne vois pas ce qu'il pourrait élever de plus...)

« C'est bon....Assez parlé. A présent, si vous n'avez que cela à me dire...remboursez moi , que je sorte d'ici ! »


Lui:

« Oui c'est ça, nous.... »


Moi ( pédagogue):

« Non, là, on ne se comprend pas, monsieur. Vous ne me parlez plus et vous me remboursez ! »


Lui :

« Nous.... »


Moi plus fort ( sous le regard hagard du commercial et des clients présents) :

« VOUS NE ME PAR-LEZ PAS ET VOUS ME REMBOURSEZ.... »


Lui :

« D'accord...je me tais... nous allons vous rembourser.... »




MOI:

La prochaine fois que j'ai autre chose qu'une baguette à acheter...j'irai chez BOULANGER !


Publié dans Ces coups de sang

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Aujourd'hui, IL est mort...

Publié le par mapie

écrit pour les impromptus - thème: commencer par " Aujourd'hui....est mort(e)"




Aujourd'hui, Il est mort.

J'aimerais te parler de sa vie...mais je ne l'ai pas connu. Je vois juste ces gens autour du camion : un master «  rehaussé, rallongé, vitré et endeuillé »...et cette couleur ignoble de mauve/violet... qui vous passerait le goût de vivre à trop y regarder !

Les yeux tristes et perdus pour certains, le sourire contenu des retrouvailles familiales pour d'autres et la mine de circonstance pour les derniers.... Ce sont les gens, les amis, les familles... les fans qui sait....


Moi ? Moi, je suis là par hasard...  C'est la route qui veut ça...Le parvis de l'église fait face à l'esplanade où sont les magasins... je passe comme les voisins....

Alors je les regarde un peu, sans bien sûr insister, et je prends la mine... la mine de circonstance...pour montrer que bien sûr... « Qui ne serait pas touché ? »


En général, lorsque je croise quelqu'un que je ne connais pas, je ne prends pas cette mine là...mais, c'est différent n'est ce pas.... en mourant, Il m'est devenu « proche ».... Et ceux qui l'ont aimé, sont alors par là-même, un peu plus proches aussi....


Je sais, c'est aberrant ! Je croise quelqu'un que je ne connaitrai jamais...ici sur terre tout au moins.... et me voilà plus proche de lui et des siens que je ne l'ai jamais été de bon nombre de vivants.


D'ailleurs je dis « Il »...c'est peut-être un « Elle »... que sais-je ? ... Toujours est-il que Il ou Elle, en brandissant la mort rapproche les vivants.


J'aimerais te parler de sa vie... mais je ne l'ai pas connu.

D'ailleurs, je n'ai rien vu... juste quelques gens attristés, piétinant tout autour et ces mêmes hommes habillés de costumes démodés qui s'affairent à garder  un peu de dignité.


Toujours est-il que Il est mort. Et que demain sans doute, en allant au marché, c'est un tout autre Il qui me sera donné de croiser sur la route...

Un Il dont j'espère encore, ne pas savoir te parler... même si.... « Qui ne serait pas touché ? »

Publié dans galerie de portraits

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