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Roue libre

Publié le par mapie


 

Contrainte algomuse: utiliser les deux vers de Rimbaud en gras..

 

 

 

 

 

Si les temps revenaient, les temps qui sont venus!

Nous prendrions la route tous les deux têtes nues

Dévalerions les pentes, ivres de liberté

Traverserions Paris, vide, en ce mois d’été.

 

Nous filerions ainsi, sans doute à Bicyclette

De la gare Saint Lazare aux galeries Lafayettes

Attirés par les Champs, nous passerions la Seine

Et au quartier d’affaires , reprendrions haleine.

 

Nous dinerions frugal de notre indépendance,

Sur le parvis désert, en Août, de la Défense.

Paris serait à nous, notre avenir en marche

Pour rideaux l’ombre de la colline et de l’arche.

 

 

Si les temps revenaient, mais les temps ne sont plus

Certains parleraient même de jeunesse révolue

Mon esprit est brouillé, parfois, et mes absences,

Me rappellent la tienne, au sortir de l’enfance.

Publié dans Le temps passe...

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Ign à déplorer

Publié le par mapie

Témoignage d’une carte routière….
 

 

Il m’a dépliée, m’a plaquée sur la table, puis s’est mis à parcourir mes chemins et croisements du bout des doigts. Il étaiattentif et présent, tout à moi-même.

Importante, admirée, utile et préservée. J’étais tout à la fois. 

Est arrivé l’instant, où il a ouvert le capuchon de son stylo à encre rouge pour entourer des lieux jalonnant mes sillons. Il y faisait des croix avec contentement, et moi j’étais  parée pour le mener au bout de son voyage. 

Quand il m’a raconté à sa fiancée, point par point, tous deux penchés sur moi, comme ils le seraient peut-être un jour sur un berceau… je me suis félicitée d’être le fil conducteur de leur destin prometteur.

Importante, observée, étudiée et annotée.

Repliée à la hâte, et du mauvais côté, je me suis retrouvée un jour sous le siège passager. Il faisait noir, et des papiers collants de biscuits entamés me salissaient le plan…  Ce jour là, j’ai compris.

Puis il m’a ressortie… je n’étais plus la même… Il s‘énervait sans cesse,  juste pour me déplier, à cheval sur le volant et camouflant la route. Il rabattait mes bords et criait sans arrêt, sa femme à ses côtés. 

Je ne sais s’il parlait  de moi ou de sa vieille voiture. Il prononçait ces mots: 

« Agaçante, peu pratique, sale et dépassée. »
 

Un chose est sûre , mon voyage touchait à sa fin et mon IGN  était à déplorer. Il nous a remplacées.


Quand je suis nostalgique, je garde le souvenir de ses doigts sur mes sentiers. Et vous savez quoi? Je suis sûre qu’il lui serait profitable de venir s’y perdre encore parfois, plutôt que d’écouter la voix peu aimable qui lui donne le trajet le plus fiable et direct pour joindre le point B en partant du point A.

 

 

 

Publié dans Objet as-tu une âme?

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Les bigoudis moqueurs

Publié le par mapie


Contrainte algomuse: utiliser quelques mots familiers 

 

 

Philippe était assis au sol, le dos collé au bac à shampooing. Il se tenait la tête entre les mains et répétait en boucle:

 

-Oh la poisse, la poisse, la poisse!

 

 

- Mais je te dis que tu ne l’as pas tuée. Tu as juste précipité sa mort sans volonté de la lui donner.

Tu sais la mort attend forcément quelque part… ben là, c’est clair, elle l’attendait au détour du fil du fer à friser!

 

 

A quelques mètres, la petite Géraldine était allongée au sol, presque endormie, à cette chose près que ses cheveux blonds et raides étaient devenus cendrés et hirsutes,  et que son regard semblait fixer le charriot à roulettes où les bigoudis s’entassaient.

 

- On va appeler une ambulance et aussi la police, et puis on va leur expliquer comment d’un coup la petite a tout fait disjoncter dans le salon.

Il vont vite comprendre que ce n’est pas nous qui lui avons mis le feu aux cheveux, t’inquiète!

Quand ils auront vu le tierchan dans le salon de coiffure, ils vont capter de suite!

 

- Mais tu n’y comprends rien! J’suis fauché, Yvan! Faut surtout pas moufter! La dernière  chose à faire c’est de leur expliquer…. Si Géraldine s’est électrocutée, c’est parce que le compteur électrique n’est pas aux normes. Je devais le faire contrôler mais je n’ai juste pas pu. Je n’ai pas d’assurance, je n’ai rien dans les fouilles, même pas de quoi rembourser le fauteuil massant avec luminothérapie intégrée!

Pour tout te dire, je crois même que j’ai peut-être être bien oublié de la déclarer…

 

- Qui? Géraldine?

Tu n’es pas sérieux Philippe! Maintenant, j’avoue que quand je l’ai vu réparer le fil du fer à  friser en collant sur le morceau dénudé  son gomchoui fraîchement mâché, j’étais un peu étonné. N’importe quelle salariée déclarée se serait plainte de l’état de ses outils de travail!

Mais tu me connais… je ne m’en suis pas mêlé. Je lui ai juste dit que mc Giver n’avait qu’à bien se tenir s’il voulait continuer à tourner ses épis… Elle a rigolé, elle a branché le truc et pffff ….

 

Philippe, toujours au sol, tourna la tête vers son collègue et ami de toujours:

 

- pffff… c’est ça…. Disparue… D’ailleurs je me demande si j’ai jamais eu une employée…

 

A cette idée, il  reprenait toute sa vivacité.

 

- Tiens aide moi, on va la décaler dans la réserve. Ce n’est pas le tout mais j’ai un fauteuil massant avec luminothérapie à rembourser  moi!

 

Maintenant , tu peux ouvrir le salon, il est l’heure

Publié dans Mes petites histoires

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Le congelé

Publié le par mapie

sur la consigne d’algomuse: utiliser ces deux vers ( en gras) de Baudelaire…
 

 

 

J’étais mort sans surprise, et la terrible aurore

qu’allaient vivre les autres à la vue de mon corps

m’aurait glacé les sangs, s’ils ne l’étaient déjà.

Si j’avais su prévenir, j’évitais l’embarras…

 

Comment leur expliquer cette effroyable idée

d’une sieste chez picard, au rayon surgelés.

M’endormir ainsi seul, au milieu des sorbets

m’avait semblé cocasse, enfin, sur le papier.

 

A présent, je suis raide, je suis froid, je suis là 

Et j’attends l’ouverture de 9 heures quarante-trois.

Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé

la première cliente tente de me ranimer.

 

Je n’ai guère d’illusion, la règle est ferme et sage

ne pas rompre la chaine , car le froid fait barrage

Et je sais que bientôt , passé votre étonnement 

De « con-gelé », bien-sûr, vous me traiterez gaiement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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« Ok boomer! »

Publié le par mapie


 

sur  l’incipit algomuse : 
« Dans le monde de ces années là, l’internet n’existait pas… »

 

Dans le monde de ces années là, l’internet n’existait pas…

- oooh la phrase de «  boomer »!

- Je sais bien, à toi cela semble inconcevable. En réalité, pour moi aussi cette ère est révolue. Et comme pour chaque avancée, le simple fait d’y penser avec quelque mélancolie et pointe de regret, semble vouloir me précipiter dans un archaïsme  incongru de vieux reac obstiné.

Et pourtant, c’était bon de feuilleter les pages et faire ses exposés sans le « copier-collé ». 
C’était différent d’envoyer son courrier  et d’attendre simplement une réponse papier.
Les moments suspendus  nous redonnaient du souffle, tempéraient nos humeurs et parfois nos ardeurs. Et si l’on s’enfiévrait, à l’attente d’une réponse, cela pouvait  être jouissif. Je sais, le terme est fort mais il est assumé. C’était meilleur, je te l’assure qu’un texto tapoté entre deux rendez-vous, ou pire encore, qu’un selfi trop posé expédié  depuis la terrasse d’un café.

Le « tout tout de suite » n’existait pas et le « peut-être » laissait une chance d’espérer.

- ouaip… mais du coup , tu ramais grave pour retrouver tes potes!

- oui… parfois… on pouvait galérer pour trouver un restau, son métro, localiser ses amis, trouver quelques infos…

On galérait  pour tout,  en fait, mais c’était le cas de tout le monde… Et puis, et puis… on n’avait jamais de problème de réseau ou de batterie. Et ça… c’est irremplaçable !

- J’avoue… le manque de réseau ça craint… Plus de tendance, plus d’insta… le seum…

-Nous , on suivait la mode, celle des catalogues, et des stars à la tv.
Pas d’insta, pas de story pour nous rappeler que la tendance était déjà  passée. Du coup, pas de seum..

On placardait aussi nos murs de photos, mais c’était nos murs de chambre, avec des photos découpées dans les magazines. Du coup, pour «  liker », nos vrais amis venaient dans notre vrai chambre et nous disaient vraiment ce qu’ils pensaient de nos vrais goûts.

Parfois on se disputait. Du coup, on ne s’envoyait pas des emojis «caca ou tête de mort »  mais de véritables vannes ou même un bon poing dans la gueule pour les plus agités.

- ah oui… c’était violent ton époque, tout de même!

oui, non, enfin… je dirais que ça pouvait laisser des traces physiques quelques temps mais moins prégnantes et surtout cela restait entre nous.

Parfois,  on partageait un secret. Du coup… comme il n’était pas sur les réseaux… et bien… il restait…. Secret…

- mmm, j’avoue ça c’est cool!

- Je lisais les journaux, je buvais du café ( ah oui , non , ca… n’a pas changé…) Je faisais les petites annonces… et je marchais les mains dans les poches et la montre au poignet.

- Tu n’avais pas de smarthphone?


- Non. Enfin pas au début, mais j’ai vite eu un minitel! Il était moche et tout marron, et c’était une révolution ! Avec ça, tu pouvais éviter de chercher dans les annuaires de la poste ! Mes copains se débrouillaient mieux que moi, car ils disaient que leur minitel était couleur rose…  

- euh… ça c’était autre chose…

- oui je sais.. je blague… disons que… si j’avais eu internet, à l’époque, j’aurais tout de suite su comme toi, de quoi ils parlaient! 

 

 

 

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Un jour sans fin

Publié le par mapie

sur un défi d’algomuse: 3 personnages : le pilier de bar, l’aveugle, le déserteur - 2 expressions: redresser la tête, aller au septième ciel

 

Hubert, un peu éméché, avale son quatrième  «petit blanc » pour accompagner  les «petits noirs » de ses compagnons du jour. 
Une fois encore, il raconte l’histoire qui l’a mené comme chaque matin depuis six mois,  au comptoir du « café du bout de la rue »:

– Et là, mon pote, tu sais ce qu’il me dit mon pote… il me dit: «ouvre grand tes écoutilles Bébert, car ce que je vais te dire, va changer le cours de ta vie. Mais attention,  je ne te le dirai qu’une seule fois!» 

– Et?

– Et puis… plus rien. 
Il tombe, mon poto. Les yeux grand ouverts, juste devant moi! Je lui ai passé la main devant le visage, en l’appelant plusieurs fois… plus de son, plus d’image comme on dit! Aveugle qu’il était et un peu mort aussi!

– Du coup, tu n’as pas su ce qu’il voulait te dire?

– Non, mais j’ai su qu’il n’avait pas de parole. Il devait me le dire qu’une fois,  pas AUCUNE fois! 

Depuis, Hubert n’a pas réussi à tourner la page. Il ressasse pour qui veut  l’entendre, cette histoire tous les jours de la semaine. Il reste bloqué  à cet instant précis où son camarade de régiment lui a dit de bien l’écouter car « il ne le lui dirait qu’une seule fois ». 
Comme un chien aux arrêts, il reste aux aguets. Ce matin là, le caporal et lui étaient en permission. 
Hubert a déserté l’armée le jour même,  impossible de reprendre sa vie. Il raconte  depuis, son histoire à qui pourrait lui dire comment la terminer. 

Prenant son compagnon de bar à témoin, il explique sa consternation :

– Tu comprends , il a dit que ça changerait le cours de ma vie… Ce n’est pas rien ça… changer le cours de  sa vie…
Il était fort le caporal. Peut-être même qu’il avait la solution pour m’envoyer au septième ciel! C’était un de ces gars, à qui tout réussi, même la mort! Car il est parti la tête haute le bougre! La preuve, je ne peux me résoudre à l’oublier.

– Peut-être qu’il voulait juste te dire comment la porter haute ta tête, Bébert! Peut-être  même qu’il serait temps pour toi de la redresser, et de passer du « petit blanc sec  au noir corsé », et  de te remettre à  travailler !

A ces mots, Bébert est choqué. Son histoire sans fin est donc bien terminée.

Il quitte le comptoir avec vigueur pour braver son avenir, puis lance  un énième « A demain » à la cantonade.
Car demain est un autre jour, n’est ce pas?

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Laissez-moi chanter

Publié le par mapie

Défi: faire parler une bouilloire…

 

 

Assise dans la cuisine, je sifflotais gaiement,

comme le jardinier l’arrivée du printemps.

Mon  bec tremblotait, je brûlais de chaleur,

certains moqueurs disaient que j’avais des vapeurs!

C’est vrai que je suis vieille…  quatre générations sur feu, sur poêle, sur gaz mais pas sur induction,

Qui peut en dire autant?  Allez sortez du rang !  

Du chaud dans la bouillote, du thé ou du café, une mauvaise soupe royco… Je crois bien que j’ai tout fait!
Et sans trop me vanter, je suis indestructible.

Imaginez un peu, qu’on me fait avaler plein de vinaigre blanc , pour mieux me détartrer! 
J’en ressors toujours neuve, et sans rancune aucune.

Vous servir me plaît!

Gardez moi s’il vous plaît!  

L’eau  bout à 100° et ce depuis toujours.

Moi, je ne l’affiche pas, mais le chante par amour. 

 

 

 

 

 

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An°NyME

Publié le par mapie

consigne algomuse : faire parler une «  lettre anonyme »


 

Un air circonspect mêlé d’un « je ne sais quoi » d’agacement, et peut-être même de frayeur sur l’enchainement de mes trois mots. C’est imparable. Je fais toujours cet effet là, juste avant qu’on essaie de m’autopsier.
 

J’imagine qu’en m’analysant de fond en comble, mon lecteur se dit qu’il va trouver un indice, un début de quelque chose qui serait le commencement d’une piste.  
Franchement, il peut toujours essayer, mais je doute…

On a pris toutes les précautions à mon élaboration  : déchirage aléatoires dans des journaux tirés  à tous les coins du pays à des dates différentes et entreposés dans une chambre froide pour tuer toutes bacteries specifiques liées au milieu…. Colle artisanale à base de sève de résineux de Noël ( un classique ), tripotage au gants de soie, de taffetas, de laine et de polaire… (on ne peut mieux faire)… et signature, ha ha, signature … manquante ! 
 

Vous l’aurez compris: je suis aN°nYMe


C’est fou comme les gens donnent du sens à l’émetteur des propos tenus. Pourquoi ne s’en tiennent-ils pas au sens littéral des mots, cela devrait suffire, non?

Evidemment, vous me rétorquerez que les mots ont le sens qu’on leur donne… mmm….
Et bien justement, les mots que je porte ont le sens que mon lecteur leur donne,  inutile d’y ajouter le sens de l’auteur (e), cela ne ferait que complexifier la chose!

Comment ça, cela dépend du message?
Ah je vois….vous aimeriez savoir quels sont ces trois mots! 

Lisez-les vous-même, car si j’y mets le ton, cela va les teinter d’une intention inappropriée.

                                      jE vOUs @ImE

 

Vous voyez! Trois mots, et juste l’intention que vous leur donnez…Quoi de plus satisfaisant?
Se savoir aimé est un cadeau en soi. 

Si ces trois mots étaient signés par quelqu’un qui vous déplait, cela pourrait être moins satisfaisant, n’est ce pas? 

Alors, pour une fois, ne m’autopsiez pas, acceptez juste que je sois porteuse de mots que d’autres que vous seul(e) saurez lire!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Destins mêlés

Publié le par mapie

consigne algomuse : employer les vers en gras
 

 

On se disait bonjour, on se donnait la main:

Parenthèse de vie dans nos deux quotidiens 

on apprenait de l’autre, la vie et ses attraits

Les petits bonheurs faciles comme un sourire volé

 

Pour que l’effort renaisse aux espoirs de la vie

nous avions fait nôtres des  moments  inédits

Adopté quelques lieux et foulé des chemins

Souvent refait le monde, le sien et puis le mien.

 

L’histoire n’est pas finie, nos destins sont mêlés

certains liens sont si forts qu’ils sauraient résister

à l’absence et au vide, sans doute même à pire

Deux, trois ,quatre autres vies ne pourraient y suffire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans galerie de portraits

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Qui a bu, ne boira plus

Publié le par mapie

Complainte d’un buvard pour l’algodéfi d’algomuse

J’aimais quand tu pressais ta plume  sur mon dos, ou que ton encre filait sur la page puis laissait s’échapper parfois trop empressée de légers incidents. 
Alors j’intervenais, oui, je buvais tes bêtises. Diligent et efficace, un tapotement précis suffisait bien souvent à sécher ton bon mot ou bien son excédent. J’étais à ton service, valet, ami et confident. Et parfois quand tu t’ennuyais , tu laissais s’échapper directement sur moi, l’encre bleue qui filait en une tache ronde épaisse puis s’étendait doucement jusqu’à me transpercer pour ainsi dire « le coeur ».

Mais tout cela n’est plus.
Qui a bu, ne boira plus.

Bien des torrents de phrases ont coulé de ta plume que je n’ai plus goûté, et que surtout, je ne goûterai jamais plus!

J’ai séché tes larmes d’encre et tes mots trop salés que je n’ai pas le coeur à me remémorer. Je suis de ceux que l’on aime, que l’on use puis que l’on jette.

Ainsi sois-je: Buvard un jour et perdu pour toujours. 

Tu as étanché ma soif à jamais, et c’est mieux ainsi.

J’épongeais tes soucis , tu me confiais tes dires. Je croyais l’équilibre à jamais instauré.
Mais c’était sans compter sur une vile relève….

Ordi  et compagnie… ont asséché la langue et tous les encriers sont  à présent dotés de stylos, de trombones ou de fleurs séchées.

Adieux Sergent, adieux Major,  adieux à toi calligraphie!

Ton orthographe à l’agonie ne cherche plus sa correction…

- tkq - tql -oklm- 

 

 

Publié dans Objet as-tu une âme?

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