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Ete indien

Publié le par mapie

1538009030_25db60fdde.jpgTexte écrit selon la consigne  des impromptus:

"Racontez-nous, en prose ou en vers, ce que la saison évoque pour vous, mais attention, votre texte devra impérativement comprendre les cinq mots suivants: cielsanglot, miroir, froisser,or. 

 

 

 

Pâle copie d’été, le ciel de l’automne a tombé  ma saison.

Froissé j’aurai pu l’être. Il y a tant de raisons.  Mais à quoi bon ?

Ainsi l’été s’effeuille, d’or et d’autres couleurs.

 

Folle copie d’été, le ciel de l’automne a ravi mes rayons

Les éclats de soleil, plus fringants que jamais,

Au miroir des lacs accentuent les reflets.

 

Douce copie d’été, le ciel de l’automne en chaque être se fond

Et l’âme bucolique au trop plein d’émotions,

En sanglot tombera pour un tas de raisons.

 

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Une panne d'ascenseur...

Publié le par mapie

 

 Texte écrit selon la consigne des impromptus de la semaine: "...à vous de nous décrire cette semaine des choses nouées..."

 

 

J’ai noué mes lacets, dénoué sa cravate, embrassé mon pater et filé au lycée.

J’l’ai laissé seul c’est vrai, en même temps, que faire d’autre.  J’suis encore qu’un enfant, un ado, comme les autres.

 

Mon cœur est oppressé.  Il marque des arrêts, un peu comme l’ascenseur  dans la cage d’escalier.  J’habite au 9eme côté cour.  Imaginez …

 

En bas, c’est le square voltaire. Avant, j’pouvais y jouer des heures entières sans me soucier de rien. Maintenant, c’est différent. Les choses changent. Maman disait ça, bien mieux que moi.

 

Elle disait : « -C’est bien que les choses changent, ça bouge, on s’ennuie pas… te fais pas de bile pour ça… t’es encore tout jeune, les nœuds au cerveau, ce n’est  pas encore pour toi ! »

Elle avait raison. Elle avait toujours raison.

 

N’empêche que le sac de nœuds, c’est bien elle qui l’a déposé à la porte avant de tout plaquer pour le mec du 3ème (côté rue) ! 

 

Avant, c’était elle qui dénouait la cravate de mon père au rentrée de l’usine. C’était elle qui réchauffait le café, allumait la radio et partait travailler après avoir volé aux deux hommes de sa vie un si tendre baiser. C’était elle. C’était elle qui entremêlaient les fils de nos vies  et tissait une étoffe qui aurait dû résister à tout.

 

Maintenant, c’est à cause d'elle que chaque jour  la cravate de mon père est un peu plus serrée. C’est elle qui oppresse nos cœurs, et provoquera un jour  une panne d’ascenseur.

 

 

 

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Si je puis me permettre...

Publié le par mapie

Texte écrit sur une consigne des impromptus littéraires.  Glissez dans votre texte cette citation de Stendhal "Il faut secouer la vie, autrement elle vous ronge"

 


 


- « Il faut secouer la vie, autrement elle vous ronge »


- Dites donc, Stendhal,   vous n’avez pas l’impression que c’est plutôt l’inverse qu’il faut faire ?


 Je veux dire…

Ronger la vie par petits bouts en y goûtant, en prenant  plaisir à découvrir  ses élixirs de joies, de  peines, de  fatigues, de faiblesse… en appréciant jusqu’aux instants de paresse, en glissant souple et fier vers le jour qui arrive sans forcer la machine…

C’est vrai quoi ?  A quoi bon s’étourdir ?

Moi je pense qu’il faut ronger sa vie avant qu’elle ne se révolte.

La mâchonner par petites bouchées et en reprendre un peu lorsqu’elle perd de son goût…

Se réserver  quelques moments de pure folie pour croquer dedans à pleine dents. C’est lui prouver qu’ « on est le patron » !

 Car susceptible comme elle est, fragile aussi, on ne le sait que trop, la vie lorsqu’elle est délaissée, inhabitée,  devient hargneuse.

 Et là, croyez-moi, il ne s’agit plus d’une secousse mais bel et bien du dernier spasme !


Publié dans juste pour les mots

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